Clownférences

Les clownférences sont organisées sous la forme d’un cycle de 10 clownférences. Intitulé : Mais qu’est-ce qu’on fout-là ? Notre choix de colorer le titre de ce cycle d’une connotation familière est justement de rendre plus familier le questionnement scientifique et philosophique — source d’esprit critique — par l’humour et la raison. D’ailleurs, quel·le scientifique ne s’est jamais posé.e cette question ? N’est-ce pas même la question par laquelle on devient scientifique ? Et, finalement, la question Mais qu’est-ce qu’on fout là ? ne nous concerne-t-elle pas toutes et tous ? En effet, qu’est-ce que chacun de nous « fout » dans l’Univers puisque nous y sommes ? Quel est le sens de notre Vie ?

Nous avons fait ce choix car c’est bien ce langage, familier, que nous utilisons tous les jours, dans nos intimités, en en particulier lors de l’adolescence. Cette question d’ordre métaphysique accompagne les changements biologiques, sociaux, comportementaux des adolescents. Il nous semble donc très intéressant de l’aborder auprès de ce public, et c’est justement lors de cette période de grande « influençabilité » que des réponses irrationnelles, suspicieuses, complotistes, addictives s’insinuent dans le mental des adolescents, et encore dans celui des adultes…

Nous ne prétendons donc pas répondre à cette question, dont le spectre de réponses est plus de l’ordre du spirituel, du personnel, de l’intime. Nous voulons seulement décliner Mais qu’est-ce qu’on fout là ? en d’autres questions auxquelles les sciences peuvent prétendre répondre. Qui sommes-nous ? Que sommes- nous ? D’où venons-nous ? Qu’est-ce que la matière qui nous compose ? Qu’est-ce que la lumière ? Comment communiquons-nous ? Qu’est ce que l’art ? Pourquoi la musique ? Que sont temps et espace ? Quel âge a le monde ? Comment fonctionne notre planète Terre ? Comment vit-on sur Terre ?

Certaines de ces questions parmi tant d’autres sont des questions auxquelles les humanités ont su répondre, chacune avec son système de rationalité.

Mission à caractère propédeutique, Mais qu’est-ce qu’on fout là ? est une interrogation que chaque être vivant doué de conscience, comme vous chers terriens-humains, se pose et à laquelle plusieurs domaines de réponse sont possibles : le spirituel, le rationnel et l’émotionnel. Qu’est-ce que la religion ? Qu’est-ce que la science ? Qu’est-ce que l’art ?

Terriens, cette mission vous raconte votre histoire cosmique, l’histoire de la matière qui vous compose, à travers l’évolution des étoiles et des planètes. D’où venons-nous ? alimente cette vérité que nul ne peut contredire, qu’est la cosmicité de la Vie.

Hola, Buon giorno, Salam alaykoum, etc… Voilà quelques manières de se dire bonjour entre terriens. Mais la communication n’est pas réservée aux êtres doués de conscience : les êtres photosynthétiques communiquent également entre eux. Et un simple caillou, a-t-il communiqué avec l’endroit vers où il a chu ? Comment communiquons-nous ? est la mission qui explore des domaines inattendus de la communication.

Un, deux, trois, quatre. Voilà les quatre premiers nombres entiers naturels, universels, communs à tous les peuples de l’Univers. Mais vous, terriens, comment les avez-vous représentés ? Quelle symbolique leurs avez-vous attribuée ? Existe-t-il d’autres nombres que les nombres entiers ? Chut ! Le nombre d’Or…va et vient dans l’espace et dans le temps à la rencontre de ce concept, tant magique et mystérieux que puissant et dangereux : le nombre.

En voilà une évidence pour les terriens d’aujourd’hui ! Mais ce n’a pas toujours été le cas. Ce concept flou très lié à ses débuts à celui de la vision s’est peu à peu émancipé pour devenir une substance : la lumière. Sans lumière on voit rien ! retrace l’histoire de la lumière jusqu’à de nouvelles observations embarrassantes non élucidées par les théories de l’époque.

Terriens, votre planète tourne sur elle-même, vous tournez autour du Soleil et ce dernier tourne autour du centre de votre Galaxie, la Voie Lactée. Tout bouge dans l’Univers. Mais l’Univers, lui, il bouge ? Rien n’est pas relatif ! aborde la science du mouvement, c’est à dire de la matière dans l’espace et dans le temps, jusqu’à ce grave problème de la gravité.

Terriens, la matière qui vous compose semble posséder des comportements inhabituels à une échelle microscopique. Une théorie permet de prédire ces comportements : c’est la mécanique quantique. Cette théorie est-elle également descriptive ou se contente-t-elle d’être seulement prédictive ? plutôt Bohrien ou Einsteinien ? expose ce débat de philosophie expérimentale entre ces 2 terriens que sont Bohr et Einstein.

La musique. Quelque chose cloche dans la musique. Peut-être est-ce cette perpétuelle recherche de perfection inatteignable qui fait de la musique un art à part ? Quoi qu’il en soit, terriens, nous sommes au regret de vous annoncer que nous allons vous démontrez cette désastreuse conclusion : Dans le piano tout est faux !

Quoi de plus mortel que la Vie ? Pas grand chose puisque ne peut être mortel que ce qui est vivant… Terrien, t’es pas rien, t’es vivant ! Et ça c’est beau ! C’est précieux comme cette substance hélicoïdalement énigmatique ! La Vie, c’est mortel ! est la mission qui traite de l’évolution de ce phénomène à la croisée des questionnements scientifique et théologique : la Vie.

Terriens, votre planète court un grand danger provoqué par le Grand Détraqué. Le constat est grave. Vos océans commencent à déborder alors même que l’eau devient une denrée rare. Le climat se réchauffe alors même que la Terre entre en période de glaciation. Les guerres se multiplient alors même que la démocratie s’impose partout. La surconsommation énergétique s’amplifie alors même que la transition énergétique s’enclenche. Il est temps pour vous de choisir, et le choix n’étant pas mathématisable, il faut réfléchir, donc… où allons-nous ?

Parodie reprenant les 3 étapes du fameux jeu télévisé en posant de vraies questions et en attendant de vraies réponses de culture scientifique !

Loto particulier pour lequel se sont glissés dans la boule à loto des nombres étranges... Un peu de culture en histoire des sciences, ça peut pas faire de mal !